Revue de presse
Sur l’album MOZART, Concertos pour piano n° 20 et 23
Cette deuxième collaboration Mozart entre Charles Richard-Hamelin et Les Violons du Roy est un véritable bonheur. Le soliste est élégant dans deux des concertos les plus appréciés du compositeur. Son toucher délicat fait ressortir une résonance dorée, semblable à une cloche, qui contraste magnifiquement avec les cordes de la chambre, dont les archets d’époque assurent une texture qui n’est jamais trop riche ou romantique. ★★★★★
BBC Music Magazine
Charlotte Smith
Critique du concert Beethoven à la Maison Symphonique de Montréal, le 12 septembre 2020
Charles Richard-Hamelin était l’homme le plus occupé du concert. S’il est rompu aux sonates pour violon et piano de Beethoven (…), le Concerto no 4 du même compositeur constitue toutefois une entrée récente à son répertoire. En l’entendant le jouer avec une telle profondeur à 31 ans, on peut se demander quels sommets Charles Richard-Hamelin aura atteints dans 20 ou 30 ans. Les cadences des premier et troisième mouvements furent jouées avec un extraordinaire engagement, tanguant entre tumulte et tendresse.
La Presse (Montréal)
Emmanuel Bernier, 13 septembre 2020
Un autre tandem gagnant
★★★★ 1/2
Après le succès des concertos de Chopin, le nouveau disque orchestral de Charles Richard-Hamelin est promis aux mêmes honneurs. […] À 30 ans, Charles Richard-Hamelin est déjà un trésor national !
Le Devoir (Montréal)
Christophe Huss, 31 janvier 2020
Sur l’album Chopin : Ballades & Impromptus, publié par Analekta :
Le Canadien offre une lecture d’une remarquable perfection formelle. Ses phrasés sont à la fois très chantants et finement articulés, et son jeu témoigne d’une belle hauteur de vue, autant que d’une grande attention aux détails, traités avec subtilité.
Diapason (France)
Jérôme Bastianelli, janvier 2020
★★★★
Le pianiste québécois […] les traite avec une telle intelligence et une telle sensibilité que la partition s’en trouve magnifiée. Ce musicien, trop peu connu en France, possède une parfaite maîtrise de la temporalité, une grande justesse d’intention.
Télérama (France)
Sébastien Porte, janvier 2020
Et c’est là que, malgré les précédents illustres, Charles Richard-Hamelin suscite l’admiration. Pas un contraste qui ne soit maîtrisé, pas un raffinement qui ne devienne précieux.
Gang Flow (France)
Anne-Sandrine Di Girolamo, 10 janvier 2020
Mais tout cela serait sans compter sur la superbe performance artistique que délivre ici le jeune pianiste canadien. […] Un vrai coup de cœur donc, pour ce 5e opus enregistré pour Analekta, et qui vient totalement conforter la bonne impression que m’avait faite son précédent disque des concertos de Chopin, en compagnie de l’Orchestre symphonique de Montréal et de Kent Nagano. Bravo !
audiophile-magazine.com (France)
Joël Chevassus, décembre 2019
Dans un répertoire très fréquenté au disque, Charles Richard-Hamelin se taille une place de choix par une extrême sensibilité, un jeu lumineux et très pensé. Jamais ne cherche-t-il à faire étalage de virtuosité gratuite lorsque la palette requiert l’épique, encore moins de pathos.
on-mag.fr (France)
Jean-Pierre Robert, 11 décvembre 2019
Ce disque est immense.
Le Devoir (Montréal)
Christophe Huss, 23 septembre 2019
Sur l’album Chopin : Concertos nos 1 & 2 avec Kent Nagano et l’Orchestre symphonique de Montréal, publié par Analekta.
Clairement, c’est un enregistrement réussi. De la poésie d’un jeune artiste au service d’une pensée musicale d’un incroyable raffinement.
musiquesenpiste.eu (France)
Ayrton Desimpelaere, 3 août 2019
Richard-Hamelin n’a pas manqué son rendez-vous et a donné, devant un public de connaisseurs dans un silence de cathédrale, un récital d’une tenue exceptionnelle. […] Nous avons entendu à quel point cet artiste d’une grande modestie naturelle, évoluant dans une œuvre, peut en déceler des recoins poétiques comme un spéléologue découvre des cavernes dans une grotte. […] C’est ce raffinement dans une démarche qui reste naturelle qui touche les spectateurs.
Le Devoir (Montréal)
Christophe Huss, 2019
Critique du concert au Suntory Hall avec le Tokyo Metropolitan Symphony, le 6 septembre 2018
La première partie du concert était consacrée à la performance de Charles Richard- Hamelin, Deuxième Prix du Concours de piano Frédéric Chopin 2015. C’est sa sixième visite au Japon. Sa subtilité et sa fraîcheur artistique étaient toujours bien présentes dans son jeu surtout quand il a commencé la partie en majeur du premier mouvement avec une vivacité palpitante qui m’a évoquée une adolescente qui vit pleinement son premier amour. Au troisième mouvement, par contre, il a interprété la partie tout en contraste, harmonieusement maîtrisée entre le dynamisme du rythme constant et les silences subtilement présents à travers la mélodie. C’est un génie sans comparaison !
Magazine Ongaku no Tomo (Japon)
Tamiko Ogura
Merveilleusement limpide, le récital a ouvert la soirée avec le Nocturne intime en do dièse mineur. Éclatant et héroïque, la populaire polonaise en la bémol majeur a balayé la salle. Quatre ballades contrastées, mystérieuses, lyriques, démoniaques et sensuelles, ont été interprétées avec le plus grand soin. Richard-Hamelin a célébré la musique de Chopin avec une technique parfaite, des agogiques de qualité et une agilité à toute épreuve. Passionnant !
Kronen Zeitung (Autriche)
Fred Dorfer, 23 juillet 2018
Le jeu de Richard-Hamelin se caractérise par la beauté du son, la variété des couleurs et une culture du toucher d’une finesse hors du commun et toujours limpide.
Süddeutsche Zeitung (Allemagne)
Harald Eggebrech, 19 juin 2018
Le lauréat du deuxième prix, Charles Richard-Hamelin, a également reçu de forts applaudissements bien mérités pour son interprétation de la Sonate no 3 en si mineur, op. 58 de Chopin. Elle fut si bien exécutée qu’il est impossible de ne pas être stupéfait qu’il a terminé en deuxième position
The Korea Herald (Corée)
Julie Jackson, 3 février 2016
J’étais en attente d’une telle performance depuis le début du concours. Il est à tout point de vue un artiste, un musicien extraordinairement mature qui se concentre sur la beauté des œuvres de Chopin, qu’il joue avec une grande clarté de vision. Il est un des seuls concurrents qui réussi à trouver une sage balance entre l’esprit de Chopin et sa propre individualité, comme on a pu entendre dans son interprétation de la Ballade en la bémol majeur.
Polish Radio 2 (Pologne)
Róża Światczyńska, 7 octobre 2015
Ce pianiste remarquable façonne chaque phrase avec une attention particulière, puis la relie au texte d’une manière qui raconte une histoire captivante du début à la fin. […] S’il est une caractéristique qui définit le jeu de Richard-Hamelin, c’est la façon dont il manie les outils de la rhétorique musicale – étirer le temps en ralentissant et en accélérant légèrement, et jouer avec les silences entre les notes – pour s’assurer que la tension narrative ne se relâche jamais dans l’œuvre qu’il joue.
The Star (Toronto)
John Terrauds
La force, la splendeur et le sens de l’emphase du jeune pianiste sont tout aussi captivants que son immense capacité à transmettre le rêve, la poésie et la nostalgie.
Süddeutsche Zeitung, Munich (Allemagne)
Harald Eggebrecht
Charles Richard-Hamelin est clairement un musicien-pianiste : fluide, aux multiples facettes et tonalement séduisant […] L’inflexion mélodique est courbe, naturelle et discrètement sensuelle.
BBC Music Magazine
Jeremy Siepmann
Richard-Hamelin a des idées audacieuses et originales sur la musique qu’il joue, les ressources émotionnelles pour les soutenir et l’équipement technique pour les transmettre sans distraction.